Lorsque je rentre en France on me demande invariablement si je mange du chien ou des insectes au Japon. Quelle drôle d’idée ! Alors, non, pour être très claire, on ne mange pas de chien, jamais ! Ni de chat, ni de sauterelles. C’est vrai que l’on trouve ce genre de plat dans certains pays d’Asie, mais pas ici, et heureusement pour moi car sinon, je serais très malheureuse ! Mais on ne mange pas non plus que des sushis. La cuisine japonaise est très variée et se distingue de celles de ses voisins par une caractéristique : elle n’est pas très épicée, bien que l’on trouve du wasabi assez fréquemment. Mais cela n’a rien à voir avec ce que j’ai pu essayer de manger en Thaïlande ou au Laos par exemple. Je vais donc vous présenter quelques plats typiques que l’on peut manger au Japon.
Pour commencer, on trouve presque de tout, mais il est parfois difficile de savoir où trouver tel aliment car la ville est grande. Dans un supermarché moyen, on trouve des choses comme en France et d’autres plus… surprenantes. En ce qui concerne les fruits, les légumes et les viandes, je trouve qu’il y a beaucoup moins de choix qu’en France. En revanche pour le reste, notamment les produits de la mer, il existe une variété infinie de choses plus ou moins étranges.
Les fruits
Par exemple, l’été, on ne trouve pas d’abricot ni de nectarine. On achète fréquemment les pêches, pommes ou poires à l’unité (en même temps vu leur taille, on peut nourrir une famille avec une seule pomme, vive les OGM) et même les pommes de terre (ou par 4 maxi, parce que quand même, faut pas exagérer) ! Les fruits sont vendus dans des sortes de coupelles en plastique et peuvent tenir lieu de cadeau. On trouve aussi des kakis, mais pas de fruits du dragon ni de litchis pourtant fréquents en Asie. Dernier détail, certains fruits peuvent être carrés, mais si, mais si, la preuve :
Les légumes
Dans les légumes, j’adore particulièrement le kabocha, sorte de potimarron à la peau verte (très dure) et à la chair orange que l’on peut cuisiner de différentes manières : en potage, frit dans des tempuras, cuit à la vapeur ou à l’eau. J’en fais une consommation incroyable en hiver. Il y a beaucoup de chou, aliment de base ici. Deux nouveautés pour moi : le gobo et le daikon. Le daikon est une sorte de gros radis que l’on râpe très finement et dispose en boulettes ou que l’on sert comme des carottes râpées. Le gobo est une sorte de long bâton très dur. Il faut le faire cuire (à l’eau) trèèèès longtemps pour qu’il s’amollisse. J’en ai goûté du tout préparé, nous en avons fait cuire nous-mêmes, et tout ce que je peux dire, c’est que ça ne m’a pas franchement emballée. En revanche, les légumes, eux, sont souvent emballés avec du plastique, ce qui vous en conviendrez, est très écologique…
À noter que les légumes en accompagnement ne se préparent pas du tout comme chez nous. En France, on peut cuisiner un seul légume (des petits pois, ou des lentilles, ou des poireaux) que l’on sert par exemple avec une viande. Au Japon, il y a toujours plusieurs légumes, en très petite quantité chacun. C’est pourquoi au supermarché, vous ne trouvez jamais de boîtes de conserve de taille familiale, mais au contraire, des mini-boîtes.
Sushi, sashimi et compagnie, l’image de la nourriture au Japon (vue d’ailleurs)
Pour ce qui est du poisson et des fruits de mer, le choix est immense. Je ne sais pas toujours quel poisson je mange car leur nom en japonais ne me dit rien mais j’apprécie énormément ce genre de mets (sauf les oursins que je trouve très forts).
Bien sûr, cru, le poisson se mange sous forme de sushi, de maki (avec riz) ou de sashimi (tranches de poisson sans riz). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les Japonais ne mangent pas si souvent que ça des sushi 😉 J’adore le soin que prennent les Japonais à présenter leurs plats, ce sont de véritables oeuvres d’art !
Manger de la viande au Japon
On trouve aussi des sashimi de poulet, j’ai trouvé ça excellent (mon mari, lui, moins).
En matière de protéines, on trouve bien sûr du tofu à profusion. Mais question viande, à part le poulet, le boeuf et le porc… Je trouve rarement des côtes de mouton, mais jamais de lapin ou de canard. On peut en dégoter au marché coréen mais pas dans les supermarchés de base. Ce que j’ai trouvé étonnant quand je suis arrivée au Japon, c’est que la viande est toujours proposée en filets ou en morceaux : jamais vous ne voyez un poulet entier ou un rôti. En même temps, quand je regarde la taille de mon grill, je me demande comment je ferais cuire même un demi-poulet… J’ai investi dans un four mais je ne peux y faire cuire ce genre de plat, faute de trouver de grosses bébêtes.
J’ai goûté du célèbre boeuf de Kobe dans un grand restaurant : c’est extraordinaire, ça fond dans la bouche et c’est délicieux. Pourtant, je ne suis pas du tout une fan de viande, j’en mange d’ailleurs de moins en moins. Mais j’avoue que là, c’était exceptionnel ! J’en garde un très bon souvenir. J’ai également testé à Okinawa un très bon restaurant de boeuf que l’on faisait griller devant soi.
Au Japon, on déguste souvent la viande sous forme de yakitori. Il s’agit de toutes petites brochettes de viandes grillées. On peut aussi en trouver aux légumes, en particulier aux poireaux. C’est en général préparé devant vous et c’est très bon. Dans mon restaurant de yakitori favori, on les sert avec du riz, quelques pickles de légumes et une soupe miso. En revanche, on a testé des restos dans lesquels on vous propose du cartilage de poulet grillé… Je trouve ça immangeable, c’est très dur, mais les Japonais en raffolent.
Les tempuras
Qu’il s’agisse de légumes ou de crevettes, on mange aussi fréquemment des tempura. Ce sont en fait des fritures. On en trouve des toutes prêtes dans les supermarchés ou combini, mais aussi dans des restaurants où elles sont bien plus savoureuses. Je n’en ai jamais cuisiné moi-même mais il m’arrive d’en prendre lorsqu’on sort.
Les nouilles au Japon
Les Japonais consomment des nouilles de différentes sortes. Les soba sont souvent faites à partir de farine de sarrasin et non de blé. Cela leur donne une couleur particulière, un peu marron. Les soba sont des pâtes souvent servies froides sur un plat tressé, que l’on trempe dans une sauce au soja. Elles accompagnent souvent les tempura.
On les trouve aussi chaudes, sous forme notamment de yakisoba, mélangées à des légumes (et éventuellement de la viande ou des crevettes). Je suis une spécialiste de ce plat que tout le monde adore à la maison ^^!
Les ramen sont des soupes de nouilles qui forment en fait un plat complet car on y trouve avec, soit de la viande, soit des oeufs ou encore des produits de la mer. L’aspect n’est pas toujours très appétissant, mais c’est pourtant un plat complet très savoureux et agréable à manger en hiver. Ne soyez pas surpris des glurps que vous entendrez inévitablement autour de vous ; au Japon, ce n’est pas du tout considéré comme impoli de manger ce genre de plats très bruyamment 😉
Enfin les udon sont des nouilles épaisses et très molles, comme si elles étaient toujours un peu trop cuites. Elles sont faites à partir de farine de blé et on les mange chaudes ou glacées. Les nouilles au Japon, c’est une institution. Mais le truc, c’est que je trouve difficile de manger ça proprement avec des baguettes… ça glisse. À éviter si vous portez une chemise blanche et que vous avez un rendez-vous professionnel après… 😉
Autres plats typiques au Japon
Je ne peux vous indiquer tous les plats qui existent au Japon, mais en voici deux autres qui sont particulièrement bons. Tout d’abord le nabe (prononcez nabé), sorte de pot-au-feu qui mijote sur un réchaud, posé à même la table du restaurant. On y met du chou, élément quasi indispensable, d’autres légumes comme des champignons et de la viande et/ou du poisson ainsi que du tofu.
On dit qu’on fait shabu-shabu. C’est une onomatopée qui évoque le bruit de la viande qui cuit doucement dans le bouillon. C’est assez convivial, un peu comme pour une fondue car tout le monde se sert dans le même récipient, le nabe (la marmite).
Les okonomiyaki sont des plats que l’on peut faire cuire soi-même au restaurant, sur une plaque chauffante disposée au centre de la table. On commande divers ingrédients au choix, on mélange sa mixture et on l’étale sur la plaque.
Voici ma fille en train de cuisiner au restaurant (en accéléré) :
On y ajoute ensuite de la bonite séchée et de la sauce. J’adore ça, je trouve amusant de faire la tambouille au resto. Ça forme des sortes de galettes que l’on déguste bien chaudes.
Mon billet est déjà bien long alors je vous laisse saliver jusqu’à la semaine prochaine. Je vous parlerai des mets sucrés, des plats… étranges pour les occidentaux, des boissons et de certaines caractéristiques particulières des restaurants japonais…
Alors, すごい, non ? Quel est le plat japonais que vous préférez ou que vous aimeriez goûter ?
Tes photos de plats donnent envie !!
Comme toi je ne suis pas une grosse consommatrice de viandes et j’aime les légumes crus ou cuits, alors ces accompagnements de différents légumes ça me plait beaucoup 🙂 J’aimerai goûter aussi à ces nouilles de sarrasin, en bonne normande je ne connais que les galettes avec cette farine 😉
Quant aux plats complets, c’est tellement pratique et du coup efficace !
J’ai hâte de lire la suite 🙂
Alors je pense que la cuisine japonaise te plairait bien, avec tous les petits légumes qu’on y trouve ! Les nouilles au sarrasin, j’adore ça, je les trouve très bonnes, autant froides que chaudes. J’aime bien aussi les plats complets, mais je ne cuisine jamais les udon ou ramen à la maison, je les déguste au restaurant ! 😉 À très bientôt Brigitte !
Certaines choses donnent très envie Sandra.
Ce type d’articles est très intéressant car ici en dehors des sushis et sashimis, on ne connait pas grand chose.
Les fruits carrés, il faut le voir pour le croire!
Merci et à très vite…
Ah tu vois, j’étais sûre que personne ne me croirait alors c’est pour ça que j’ai mis une photo de fruits carrés. C’est vrai que la cuisine japonaise est réduite aux sushi/sashimi alors qu’elle est bien plus riche et variée que ça !
ne mangeant pas de plat cru
je pense que c les yakitori sont vraiment japonais
dans ces resto je prend une formule avec les brochettes svt, brochettes classiques
dans le 15é y avait un resto qui faisait un plat que je adorais chirasi saumon mais avec saumon pas cru
Ah, c’est dommage que tu n’aimes pas le poisson cru parce qu’ici, c’est quand même le truc facile (et vite fait). Mais comme tu vois, heureusement tu trouverais de quoi manger et te régaler : les yakitori te plairaient, je pense. En tout cas, tu ne mourrais pas de faim 😉
Sandra, prépare la table… j’arrrrrriiiivvvvvveeeee !!!! Miam !!!
Vivement la suite !
Ok, je te mets un couvert, je t’attends ! 🙂
J’adore la cuisine japonaise et asiatique.
Mais c’est vrai que les restaurants en France reflètent très peu la gastronomie japonaise super variée, on y trouve que des sushis et makis ….( peut être qu’à Paris on trouve d’autres choses quand même)
J’ai déjà fait des ramens, des tsukune et des takoyaki :bien que je n’ai pas trouvé de poulpe et que j’ai du mettre de la truite fumé, mais l’essai était réussi ! Le gout était là avec la bonite !
Et je voudrais essayer l’okonomiyaki (ça ressemble à ta dernière photo je crois)
J’ai plus qu’à mis mettre !
Oui, tu as raison, la gastronomie japonaise n’est pas très bien représentée en France : j’ai vu beaucoup de bars à sushi, qui ont l’air d’être très à la mode, mais c’est à peu près tout. Bravo d’avoir réalisé autant de plats japonais. Pour l’okonomiyaki (c’est bien la dernière photo mais aussi ce qu’on voit dans la petite vidéo), il faut mélanger de la farine, de l’eau, et y mettre les ingrédients désirés (moi j’adore celle au poulpe ou au fromage) avec des légumes. Et hop, le tour est joué. Tu trouveras sans doute plein de recettes sur Internet. Bon appétit !
C’est malin, j’ai faim maintenant. Et il n’est pas encore midi 😀 .
Article très intéressant, et qui donne des idées qui plus est ! Non, y a pas à dire, j’aime beaucoup ce blog, longue vie à lui ! (et, par voie de conséquence, à sa rédactrice :D)
Haha ! Au moins, ça te donnera des idées de menus 😉 Merci beaucoup, Vincent, je suis très contente de te compter parmi mes fidèles lecteurs. À très bientôt !
Bonjour Sandra
Le seul plat japonais typique j’ai dégusté il y a maintenant des années (préparé par un ami étudiant), c’est le sukiyaki (je pense que ça s’écrit comme ça!) une sorte de fondue japonaise que l’on avait fait cuire au milieu de la table. J’en garde un souvenir merveilleux de partage et d’amitié, car étant seul, il venait souvent chez nous. Je m’efforçais de cuisiner beaucoup de poissons et plusieurs légumes mais à l’époque nous ne trouvions pas facilement de nouilles 🙂 Tous les plats que tu nous présentes me tentent ! Sauf les fruits carrés et les emballages, quel gâchis pour la planète mais j’imagine que c’est davantage parce que les gens achètent en grande surface, finalement comme chez nous en ville et que si tu vas au marché tu les as en vrac. Non ?
J’aime les fruits de mer et les poissons sous toutes leurs formes…
Merci pour ce beau reportage qui comme d’habitude nous en apprend beaucoup sur ta terre d’expat. Bonne journée
Ah oui, le sukiyaki est très proche du shabu-shabu : c’est une sorte de fondue posée sur la table dans laquelle on dépose de la viande et des légumes crus. Ça cuit très rapidement et chacun se sert, c’est très convivial en effet. Si la sauce est bonne, c’est délicieux. Je veux bien croire que cela te rappelle de beaux moments de partage avec ton ami japonais.
Concernant les courses, je n’ai jamais vu de marchés en plein air pour l’alimentation à Tokyo. Cela existe peut-être mais je ne connais que le fameux marché aux poissons de Tsukiji. Sinon, tout le monde achète dans des magasins (plutôt des petites ou moyennes surfaces, mais rien à voir avec nos Carrefour ou Leclerc). Je pense qu’à la campagne c’est différent et que l’on doit pouvoir trouver des fruits et légumes corrects. Je n’achète pas de fruits carrés parce que comme toi, ça ne me tente pas, mais alors pas du tout ! 😉 Bon week-end Manou !
Les photos de dingue !!?? Je n’ai rien à dire sur le contenu de l’article, si ce n’est qu’il donne faim, car je ne suis jamais allée au Japon. Mais alors ces photos !!! On dirait qu’elles ont été prises par un photographe culinaire.
Oh merci et bienvenue par ici ! J’espère que tu aimes la nourriture japonaise ou que ce billet t’a au moins donné envie d’essayer. La suite du menu, c’est demain ! 😉
Super intéressant et trèèèès appétissant. Le shabu-shabu était justement notre menu de noël. Et je cuisine volontiers une soupe miso aux pousses ou de nouilles udon. Sans viande, je suis végétarienne. Mais je ne suis pas pour autant spécialiste de la cuisine japonaise. Merci, j’ai appris beaucoup de choses. Et les photos ! Top ! Et oui, les boissons, je suis curieuse…
Oh mais tu as l’air d’être une fine adepte de la cuisine japonaise ! Bravo de cuisiner tout ça toi-même ! J’aime bien le shabu-shabu, c’est vraiment sympa que tout le monde pioche dans le même bouillon. Et l’avantage, c’est que tu mets ce que tu veux dedans. Une de mes filles ne mange pas de viande non plus alors on peut le faire au poisson, ou tout simplement aux légumes seuls.
Mon mari est fan du japon et de la nourriture japonaise. Moi, j’avoue freiner son envie de voyage là bas à cause de la nourriture en effet. Je suis très difficile, je n’aime pas le poisson, et j’aime les choses simples … et j’ai peur de ne rien trouver à manger là bas 😉 Mais ton article me donne un peu plus confiance malgré tout …
Ah ne t’inquiète pas, tu peux trouver de tout au Japon, ou du moins à Tokyo et dans les villes touristiques. Il y a des plats de viande si tu n’aimes pas le poisson, beaucoup de plats de nouilles et de riz (des curry super bons !) etc. Et puis tu n’es pas obligée de manger que japonais. Comme dans toutes les capitales, il existe des restaurants du monde entier. J’ai un petit Népalais délicieux à côté de chez moi où tu es rassasié-e pour 8 euros. Ce serait dommage de te priver d’un si beau pays pour ça 😉
Miam, tu m’as donné super faim là bas! Je rêve d’aller au Japon, pas forcément pour la cuisine, mais pour moi, la gastronomie fait vraiment partie intégrante de la découverte d’un pays. Bref, j’ai très envie d’un ramen maintenant 😉
Je suis d’accord avec toi sur le fait que la cuisine est une découverte qui accompagne celle du pays. L’avantage des ramen, c’est que tu en trouves très facilement, que les goûts sont différents selon ce qui est mis dedans, donc on ne s’en lasse pas trop vite et que ça ne coûte vraiment pas cher : très bon choix 🙂
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Article très intéressant, les photos donnent énormément faim !
Le Japon est ma destination rêvée (« j’irai un jour ! »).
Je n’aime pas le poisson cru mais je trouve que la diversité de la cuisine Japonaise permet de trouver son compte, ton article montre bien qu’elle ne se résume pas qu’à ça !
J’adore les tempuras !
Mon restaurant japonais favori fait un tataki de boeuf dont je raffole !
Miam ! Tu as raison, même si on n’aime pas le poisson cru, on peut trouver son bonheur au Japon tellement la cuisine est variée. Et contrairement à d’autres pays asiatiques que j’ai pu visiter, la nourriture japonaise n’est pas trop épicée (attention au wasabi tout de même) ; j’ai plus de mal avec les piments très forts que j’ai pu goûter au Vietnam, au Laos ou en Thaïlande. Et en plus les plats japonais sont magnifiquement décorés, j’adore !
Pendant mon séjour à Tokyo, je mangeais principalement des ramens ( aucun sushi dont je n’aime pas ) et j’avais apprécié le riz au curry et boeuf. Je prenais mon petit déjeuner au Caffe Veloce et je trouve que la viennoiserie et les sandwiches ( dont la mie est très souple et fine ) n’ont rien à envier à ceux des meilleurs bistrots européens .
J’aime aussi beaucoup les plats de curry au Japon ! En revanche, je ne suis pas fan des sandwiches, je préférais manger les onigiri quand je devais manger très rapidement.
Quant au pain, j’ai été surprise de voir autant de boulangeries à Tokyo : j’ai trouvé le pain généralement moins bon qu’en France (mais la France est LE pays du pain) le plus souvent mais quelques boulangeries (hors de prix) en font d’excellents, et leurs croissants peuvent en effet aussi être très bons qu’en Europe.