
Une fois n’est pas coutume : je n’ai pas aimé ce classique. Bon, c’est vrai, je partais avec des a priori, à cause d’extraits des Confessions qui ne m’avaient pas beaucoup plu. Eh bien ça s’est confirmé ; je crois que je ne ferai jamais partie des fans de Rousseau… Les Rêveries du promeneur solitaire ne sont pas un roman, mais une autobiographie et un ensemble de réflexions philosophiques divisées en 10 chapitres, faites par l’auteur lors de promenades, alors qu’il se trouve exclu de la société. Ses réflexions portent sur sa vie et sa conception du bonheur.
Commençons par le positif, parce qu’il y en a tout de même (un peu) : d’abord, le style de l’auteur est vraiment élégant : il aime les phrases amples et longues, mais (je ne peux pas m’empêcher de critiquer…) parfois, je les ai trouvées un peu ampoulées. Ensuite, lorsqu’il évoque la nature, surtout dans les dernières Rêveries, on trouve de beaux passages qui annoncent le romantisme qui éclora vraiment au XIXe siècle. En ce sens, Rousseau est un précurseur, il met le « moi » et la nature au centre de l’intérêt littéraire, ce qui était assez novateur à son époque, il faut bien le lui reconnaître.
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