La faim du tigre, de René Barjavel

J’ai lu et étudié Ravage lorsque j’étais en classe de troisième (autant dire au paléolithique). Puis j’ai découvert La nuit des temps que j’ai lu plusieurs fois et adoré, livre conseillé par mon mari qui lit énormément de science-fiction. Il m’a ensuite plusieurs fois proposé La faim du tigre, que j’ai laissé traîner longtemps car je savais qu’il s’agissait d’un livre très différent, mais que j’ai fini par découvrir cet été. Lire la suite

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De la clémence, de Sénèque

Dans le cadre du challenge Au fil des siècles que j’ai organisé sur Livraddict, j’avais proposé deux classiques de l’Antiquité, un grec et un romain. J’ai choisi pour le romain un texte philosophique de Sénèque intitulé De la clémence. L’avantage de Sénèque, c’est qu’il est assez clair et donc accessible même aux non-philosophes comme moi.

Cet essai s’adresse à Néron, dont Sénèque a été le précepteur, avant de tomber en disgrâce et d’être contraint au suicide par l’empereur lui-même. C’est donc assez ironiquement que l’on peut lire ce texte a posteriori, quand on sait ce qu’a fait Néron pourtant si bien conseillé par le philosophe dans le domaine de la clémence ! Lire la suite

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Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot

Cela faisait longtemps que je voulais relire cet essai. Je n’en avais gardé à peu près aucun élément et pour une relecture, à quelques rares passages près, j’ai eu l’impression de découvrir complètement une œuvre. Dans le cadre de mon challenge « Au fil des siècles », j’en ai fait mon livre du XVIIIe siècle. Lire la suite

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mizubayashi-langue-ailleursCe livre m’a été prêté et m’a beaucoup intéressée (merci Joëlle !). Il a été écrit en français par un Japonais qui s’est pris de passion pour la langue française. C’est justement le thème de ce livre qui oscille entre récit autobiographique et essai. Il s’agit d’un texte exigeant rédigé par un intellectuel très cultivé qui manie la langue française à la perfection dans un style classique très rousseauiste, ce qui est très agréable.

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rousseau-reveries

Une fois n’est pas coutume : je n’ai pas aimé ce classique. Bon, c’est vrai, je partais avec des a priori, à cause d’extraits des Confessions qui ne m’avaient pas beaucoup plu. Eh bien ça s’est confirmé ; je crois que je ne ferai jamais partie des fans de Rousseau… Les Rêveries du promeneur solitaire ne sont pas un roman, mais une autobiographie et un ensemble de réflexions philosophiques divisées en 10 chapitres, faites par l’auteur lors de promenades, alors qu’il se trouve exclu de la société. Ses réflexions portent sur sa vie et sa conception du bonheur.

Commençons par le positif, parce qu’il y en a tout de même (un peu) : d’abord, le style de l’auteur est vraiment élégant : il aime les phrases amples et longues, mais (je ne peux pas m’empêcher de critiquer…) parfois, je les ai trouvées un peu ampoulées. Ensuite, lorsqu’il évoque la nature, surtout dans les dernières Rêveries, on trouve de beaux passages qui annoncent le romantisme qui éclora vraiment au XIXe siècle. En ce sens, Rousseau est un précurseur, il met le « moi » et la nature au centre de l’intérêt littéraire, ce qui était assez novateur à son époque, il faut bien le lui reconnaître.

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